Résistance

sources d’énergie



Les épreuves sportives dites "de résistance", sont celles qui correspondent à des efforts musculaires courts, violents, explosifs, sans nécessité d’apport d’oxygène aux fibres musculaires. Ils correspondent à force, vitesse et puissance. On retrouve dans les caractéristiques de ces efforts, les qualités des fibres blanches rapides, qui seront donc les acteurs responsables du fonctionnement en résistance.
L’énergie nécessaire à la contraction musculaire en résistance, représentant de 30 à 70 fois les besoins en énergie du repos, est obligatoirement fournie par le seul et unique carburant du muscle, l’ATP. Comme les réserves d’ATP sont minimes, les fibres blanches renouvellent immédiatement leur stock d’ATP à partir des réserves musculaires en phosphocréatine, qui diminuent elles-mêmes en quelques secondes. Si l’effort peut encore continuer grâce à un nouvel apport d’ATP, c’est que le muscle fabrique alors de l’ATP en transformant le glucose qu’il contient en acide lactique. Cette transformation rapide du glucose en acide lactique dans les fibres musculaires, qui produit un peu d’énergie utilisable, ne nécessite pas la présence d’oxygène, qui n’a d’ailleurs pas encore eu le temps d’arriver en quantité suffisante. On lui donne le nom de glycolyse § anaérobie, (glycolyse car le glucose est transformé et anaérobie car cette utilisation du glucose se fait sans oxygène).
Quand le cœur sera capable d’accélérer sa fréquence, que la respiration sera plus efficace, que le débit sanguin sera plus fort, et que l’oxygène disponible pour les muscles sera augmenté, il sera déjà trop tard puisque cette adaptation a mis plus de deux minutes et que l’effort en résistance est alors terminé.
La diminution de l’ATP et des réserves de phosphocréatine, ainsi que l’augmentation de l’acide lactique, sont des causes expliquant l’apparition de la fatigue. Le muscle contient du glucose libre et également du glucose qui peut provenir du glycogène musculaire. Le glycogène, stocké dans les muscles et le foie, n’est en effet pas autre chose que de très nombreux glucoses attachés entre eux. Ces efforts en résistance sont tellement courts, que le glycogène n’a pas le temps de rompre les liens entre les glucoses qui le composent pour les rendre disponibles. § Dans les efforts explosifs et très courts, le glucose provenant du foie et qui serait transporté par le sang, n’a pas le temps d’arriver. § (Par conséquent) Il ne sert à rien d’avoir de fortes réserves de glycogène pour pratiquer ce genre de sport. La pratique du régime dit "scandinave" dont le but est d’augmenter le glycogène musculaire, est par conséquent inutile.
Les lipides (graisses) du muscle ou du sang (acides gras circulants) ne sont d’aucune utilité dans les efforts très courts et violents, puisque ces lipides ne peuvent fournir de l’énergie aux fibres musculaires sous forme d’ATP, qu’en présence de grandes quantités d’oxygène.

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