Question Obésité



Bonjour, nous faisons un tpe sur les effets du sport sur l’obésité chez les adolescents mais nous n’avons pas vraiment de plan, nous ne savons pas par ou commencer...Pourriez-vous nous aider un peu, en nous indiquant sur quelles questions se baser ? Et nous avons trouvé une personne en surpoids qui accepte de participer a nos expériences. Nous avons eu l’idée de comparer la consommation d’oxygène pendant l’effort de cette personne et d’une personne qui n’est pas obèse. Mais nous ne trouvons pas d’autres expériences qui pourraient entrer dans notre tpe...Avez-vous quelques expériences a nous suggérer ?Merci de ma repondre.


REPONSE

Laura,
Il me semble que vous pourriez partir des statistiques publiées dans les journaux ou dans les revues médicales en faisant le constat de l’augmentation de cette obésité.
Comment la diagnostiquer (IMC et autres moyens) ?
Quelles en sont les causes ?
Quels en sont les dangers ?
Que doit-on faire pour la prévenir et ensuite pour la guérir ?
Attention, le surpoids n’est pas l’obésité ! Donc il faut bien connaître le poids et la taille de cette personne pour la classer en surpoids ou en obésité.
Une expérience serait de demander à cette personne de suivre un régime et de faire du sport et de contrôler son évolution. « L´obésité chez les adolescents devient un problème majeur aussi bien dans les payas développés que dans les pays en voie de développement. Les médicaments de l´obésité ne sont pas habituellement indiqués pour le traitement de l´obésité de l´adolescent.
Une équipe brésilienne présente les résultats d´une étude randomisée contrôlée en double insu versus placebo évaluant les effets de la sibutramine chez 60 adolescents âgés de 14 à 17 ans traités pendant 6 mois. Pendant le 1er mois, les adolescents ont reçu du placebo et un régime hypocalorique avec des conseils d´exercice physique. Pendant les 6 mois suivants, ils ont reçu soit de la sibutramine (10 mg par jour) soit du placebo. Les patients qui ont reçu de la sibutramine ont perdu en moyenne 10.3 ± 6.6 kg et les patients du groupe placebo ont perdu 2.4 ± 2.5 kg (p < 0.001). La réduction de l´indice de masse corporelle était significativement supérieure dans le groupe sibutramine par rapport au placebo (3.6 ± 2.5 kg/m2 vs 0.9 ± 0.9 kg/m2, p < 0.001).
Aucun participant n´est sorti de l´étude du fait d´effets secondaires et aucune différence en terme de pression artérielle ou de fréquence cardiaque n´a été notée entre les groupes. Il n´y a pas eu non plus de modifications des paramètres échocardiographiques qui étaient surveillés en parallèle.
En conclusion, la sibutramine associée à un régime et à de l´exercice induit une réduction pondérale supérieure à celle du placebo chez les adolescents obèses.
Reste maintenant à vérifier, à plus long terme et dans d´autres groupes d´adolescents, que le produit peut être administré sans danger dans cette tranche d´âge. Pr Philippe Chanson
Godoy-Matos A et al. J Clin Endocrinol Metab 2005 ; 90 : 1460-65
Voici un autre article de Kimm SYS et coll. : “Relationship between the changes in physical activity and body-mass index during adolescence : a multicentre longitudinal study.” Lancet 2005 ; 366 : 301-307. © Copyright 2005 http://www.jim.fr Bénéfices de l’activité physique au cours de l’adolescence : la preuve par neuf
Le rôle de l’activité physique dans la prévention de l’obésité pendant l’adolescence n’est pas clairement établi. La sédentarité est à l’évidence préjudiciable, si l’on en juge par les ravages de celle-ci au sein des jeunes Américains qui l’associent, il est vrai, à d’écarts de régime tout aussi préjudiciables. Cela ne prouve pas, stricto sensu, que l’activité physique prévient l’obésité chez les adolescents. Il fallait une étude longitudinale pour le démontrer formellement.
Cette étude a inclus au total 2287 filles (dont 1152 noires). Le suivi longitudinal d’une durée de 10 ans a été assuré entre les âges de 9-10 et 18-19 ans. L’index de masse corporelle (IMC) et la somme des épaisseurs du pli cutané ont été mesurés tous les ans, tandis que l’activité physique a été évaluée à l’état basal, puis à intervalles réguliers, mais espacés (3, 5, 7-10 ans après l’évaluation basale). Trois catégories ont été distingués : actifs, modérément actifs et inactifs.
Chaque diminution de l’activité de 10 METs (metabolic equivalent) par semaine a été associée longitudinalement, chez les sujets noirs, à une augmentation de l’IMC de 0,14 kg/m2 et de 0,62 mm pour le pli cutané versus 0,09 kg/m2 et 0,63 mm chez les sujets blancs. A l’âge de 18 et 19 ans, la différence entre les sujets actifs et inactifs est de 2,98 kg/m2 chez les filles noires (p<0,0001) versus 2,10 kg/m2 chez les filles blanches (p<0,0001). L’évolution de ces paramètres en cas d’activité modérée s’inscrit entre les deux précédentes sur un mode intermédiaire.
Il est clair que les changements d’activité physique au cours de l’adolescence ont un effet hautement significatif sur l’IMC et l’adiposité. La prévention de l’obésité passe à l’évidence par la pratique régulière d’une activité physique et par la lutte contre la sédentarité. CQFD.
Dr Peter Stratford
http://portaildurisque.iut.u-bordeaux1.fr/bddietetique.htm

Cet article vous a plu ? Dites le nous !

0 vote

Rejoignez un reseau actif sur un marché porteur

Inscrivez-vous à notre NEWSLETTER, recevez nos CONSEILS et restez en BONNE SANTÉ

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer notre lettre d'information ainsi que des informations concernant nos activités. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans chacun de nos mails.