Le miel est composé de glucose et de fructose, mais il contient plus de fructose que le saccharose ou sucre de table.
C’est pourquoi il a un pouvoir sucrant plus élevé.

En calories, 2 cuillerées à café de miel = 20 gr de miel = 20 gr de confiture = 20 gr de pâtes de fruit = 3 morceaux de sucre = 25 gr de chocolat.

Avec des quantités minimes de protides et de lipides, on y trouve environ 80 % de glucides.

Ses éléments minéraux sont en faibles quantités, mais présents. Exprimés en mg pour 100 gr de miel, on y retrouve 3 mg de soufre, 16 de phosphore, 25 de chlore, 3 de sodium, 20 de potassium, 6 de magnésium, 5 de calcium, 0,5 de fer, 0,20 de cuivre et 0,30 de manganèse.

A faibles concentrations mais présentes tout de même, il contient des vitamines C, B et PP.

Chez le sportif

Ce qui est important pour le sportif concernant le miel, c’est qu’il est composé d’un mélange de glucose et de fructose (qui est aussi appelé lévulose).

Or le glucose et le fructose ne suivent pas les mêmes voies d’absorption et d’utilisation par les muscles.

Le glucose sera absorbé par le tube digestif et ira rapidement dans le sang pour rejoindre les muscles qui vont le " brûler " ou le mettre en réserve sous forme de glycogène musculaire. On dit que le glucose est un sucre rapide, pour lequel l’insuline doit agir vite. Cette augmentation d’insuline permet bien de faire entrer le glucose dans les fibres musculaires, mais elle s’oppose à ce que les cellules musculaires " brûlent " les graisses.

Utilisation ou mise en réserve du glucose sont donc contrôlées par des hormones dont l’insuline.

Le foie fera également des réserves de glycogène hépatique.

Le fructose est un sucre lent. Son passage dans le sang se fait tout doucement, il ne déclenche pas de variation brutale des hormones. Provoquant une moindre libération d’insuline, le fructose ne s’opposera pas à l’utilisation des graisses.

En passant dans le foie, transporté par le sang, le fructose y est transformé lentement en glucose. Il servira donc d’apport retardé de glucose pour le sportif qui aura déjà " entamé " sa compétition, et éviter l’hypoglycémie qui menace.

Il servira aussi à orienter le glucose provenant de sa transformation, à être stocké en glycogène, si les muscles ont terminé leur effort.