Nous travaillons dans le cadre des itinèraires de découvertes,niveau 5e2,nous aimerions savoir à quoi sert les échauffements ? MERCI D’AVANCE !!!

Manuela,
Je viens de répondre à la même question posée par Etienne, un étudiant du Canada. Par conséquent je copie la réponse que j’ai faite à Etienne.
Mais, comme vous êtes en 5^e, il se peut que vous ne compreniez pas tout. A ce moment-là, recontactez-moi pour que je vous explique plus simplement. Surtout n’hésitez pas à revenir sur le site, nous sommes là pour vous aider.
Voici la réponse à Etienne :

On propose pour l’échauffement plusieurs types d’exercices, dont des étirements, des exercices de gymnastique suédoise de type “ dérouillage ” et des exercices aérobies. Mais on peut faire de l’échauffement de façon variable selon le sport que l’on pratique. Il y a aussi un échauffement passif par massages et compresses chaudes.
Un exercice préliminaire permet au sportif de se préparer physiologiquement et psychologiquement à l’épreuve et cela diminue les risques de blessures musculaires et articulaires.
On peut décrire donc 2 types essentiels d’échauffement : celui qui est général pour tout le corps et que tout le monde fait de la même façon (dérouillage et étirements) et celui qui est spécifique, avec des répétitions techniques pour se réhabituer à une certaine habileté des gestes. Ainsi un sauteur en hauteur, un lanceur de javelot, un patineur artistique et un joueur de foot par exemple, auront à faire du footing et des étirements (échauffement général) mais des échauffements spécifiques différents. Pensez par exemple aux patineurs artistiques qui sont déjà “ chauds ” dans les vestiaires et qui viennent simuler des sauts qu’ils font semblant de faire plus mentalement que physiquement quand la patinoire leur est laissée quelques minutes.
La préparation psychologique d’échauffement a une très grande importance. Mentalement, ils se préparent à leur épreuve, ils se concentrent. Le footballeur qui rentre en fin de match pour remplacer un blessé, est non seulement préparé physiquement (on le voit s’étirer et sautiller sur la touche) mais aussi mentalement car il a suivi le match du banc de touche, et l’entraîneur lui parle jusqu’à son entrée sur le terrain pour la préparation mentale.
Du point de vue physique et physiologique, il y a de nombreuses raisons de s’échauffer :
L’échauffement augmente le débit sanguin et augmente la température des muscles et du corps entier. Il provoque l’augmentation de la vitesse de contraction et de relaxation des muscles, il diminue la viscosité du tissu musculaire, augmentant ainsi l’efficacité mécanique, il permet un meilleur transfert de l’oxygène du sang vers le muscle, car l’affinité entre l’hémoglobine des globules rouges et l’oxygène diminue avec la température, et c’est pareil pour la myoglobine. Il permet une meilleure transmission nerveuse et une meilleure activité des enzymes impliqués dans la production d’énergie (ATP) dans les mitochondries, et l’échauffement dilate également les vaisseaux sanguins (capillaires) ce qui permet aux muscles de recevoir plus de sang.
L’échauffement doit être progressif mais suffisamment intense pour augmenter la température des muscles, mais sans fatiguer ni diminuer de trop les réserves d’énergie (glycogène, phosphocréatine) Il évite les risques cardiaques de type coronaire si le sportif doit accomplir un effort violent et court. L’échauffement facilite le travail du cœur en le préparant, et il permet d’ajuster le débit sanguin dans les coronaires pour les efforts soudains et de grande intensité (haltérophiles par exemple)
Je terminerai en vous rappelant que, par exemple, en patinage artistique, ceux qui passent à la fin des séries à cause du tirage au sort, sont déjà loin de leur échauffement physique général et spécifique, et qu’ils perdent ainsi beaucoup de leurs moyens.
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