Question Adrénaline



Bonjour, pouvez-vous m’envoyer des informations sur le sport de haut niveau féminin afin que je puisse établir un dossier sur la femmme de haut niveau, son hygiéne de vie et ses évolutions, ses débuts ?

Réponse

  • Votre question n’est pas facile car le sport au féminin est très répandu, dans toutes sortes d’activités physiques, de la danse au karaté en passant par le football, l’athlétisme , etc. et que chaque cas est particulier.
    Mais je peux vous apporter quelques idées pour faciliter la construction de votre travail.
    D’abord, si on compare les performances entre les hommes et les femmes, on voit que c’est en natation de distance qu’elles se rapprochent le plus, et pour la course, c’est sur la courte distance, 100 et 200 m. Pour les longues courses, la femme est gênée par la largeur de son bassin. La femme est plus petite, plus légère, possède en moyenne environ 5 kg de graisse de plus (aide en natation) et a beaucoup moins de kg de muscles, pas loin de 18 kg.
    Comme les jeunes filles ont leur puberté plus tôt que les garçons, elles ont à ce moment-là des performances égales et mêmes supérieures aux garçons du même âge.
    La force musculaire des femmes est en moyenne inférieure de un tiers à celle des hommes, si on se réfère au bras, au torse et aux épaules mais la force des muscles des jambes est relativement plus élevée.
    Les femmes athlètes de haut niveau sont soumise à des entraînements très difficiles et notamment à de la musculation. Elles obtiennent ainsi des développement musculaires remarquables en volume et force. Leur poids total ne change pas mais beaucoup de masse grasse disparaît et est remplacé par de la masse maigre (muscle)
    C’est certainement un moment délicat à comprendre. Je ne suis pas une femme, mais j’imagine qu’il y a là une discordance qui apparaît entre la féminité telle qu’elle a été toujours ressentie et jalousement protégée, et cette transformation physique musculaire qui oriente le corps en direction de la recherche de force aux dépens de la beauté, car il est très rare que force et beauté soient harmonieusement accouplés (si j’ose dire) dans un organisme féminin. Mais le but restant d’améliorer les performances, il faut savoir choisir, et la femme sportive de haut niveau ne choisit pas. Ses entraîneurs, ses sponsors, les conséquences financières positives, font que le sacrifice devient nécessaire. Mais je me répète, seule une femme peut donner son opinion sur ce vécu.
    D’autre part la fréquence et les horaires des entraînements bouleverse la vie familiale et l’équilibre psychique peut en souffrir. Ces contraintes s’ajoutent chez les sportives de haut niveau aux déplacements pour compétitions et aux stages souvent à l’étranger.
    Ces déplacements posent également des problèmes nutritionnels car les repas aux restaurants et cantines ne sont pas toujours équilibrés et ne correspondent pas toujours aux goûts des sportives.
    Une certaine fatigue peut apparaître. Comme la femme jeune est soumise aux menstruations, avec les perturbations qu’elles entraînent, physiques et psychiques, les pertes de globules rouges et l’anémie par manque de fer sont des problèmes intimes qu’il faudra résoudre.
    D’ailleurs le problème de l’apparition des premières règles (époque que l’on nomme la ménarche) montre bien l’influence du sport sur l’équilibre hormonal féminin. Les jeunes athlètes de course de fond et demi-fond ont leurs premières règles en moyenne avec deux ans de retard par rapport à celles qui ne font pas de sport. Le sport modifie le taux de certaines hormones féminines, et des athlètes d’un certain âge peuvent avoir des aménorrhées (disparition des règles), d’autant plus que dans certains sports où l’esthétique prime (patinage artistique, danse, gymnastique) les filles s’imposent des régimes alimentaires restrictifs pour ne pas grossir.
    Les règles perturbent l’entraînement et la compétition par l’anémie et par la gêne physique qu’elles procurent. Certaines auront des règles douloureuses.
    La femme sportive de haut niveau est également fragile par les problèmes de poitrine. Les coups et les contusions dans la région des seins sont souvent la cause d’hémorragies douloureuses et d’hématomes. Bien entendu la grossesse va apporter d’autres problèmes qui ne peuvent être développés ici.
    Si on considère que la sportive de haut niveau est plus sportive que féminine, elle redoute l’apparition des règles qui risquent de la gêner dans la performance. Elle limitera éventuellement les relations sexuelles (femme dominante) d’autant plus qu’elle craint par dessus tout de tomber enceinte.
    Si la femme sportive est équilibrée, grâce aux moyens de contraception, elle peut mener une vie affective et sexuelle tout à fait normale.
    D’ailleurs, en ce domaine, presque tous les problèmes concernent autant les sportives que les non sportives.
    AC

Cet article vous a plu ? Dites le nous !

0 vote

Le bienfait des Algues

Inscrivez-vous à notre NEWSLETTER, recevez nos CONSEILS et restez en BONNE SANTÉ

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer notre lettre d'information ainsi que des informations concernant nos activités. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans chacun de nos mails.